Formation universitaire :En 2003 j'obtiens une
Maîtrise Arts du spectacle, mention théâtre, avec mention
TB à
l'UFR de
Besançon.
Mon mémoire traitait de la question de l'écriture du théâtre engagé, en particulier de comment le théâtre pouvait être engagé tout en se détachant du politique. Ce mémoire a comporté une partie pratique avec l'écriture et la mise en espace de
Humanité(s).
De façon générale, j'ai eu la chance d'être inscrite dans une
fac où nous avions un nombre important de cours de pratique : musique, danse, scénographie, mise en scène...
En 2003-2004, j'ai entamé à
Caen un
DEA d'Etudes cinématographiques et théâtrales. Je comptais travailler autour du
corps-objet, mais devant l'impossibilité d'avoir une partie pratique à mon mémoire, j'ai quitté la
fac pour me consacrer pleinement au jeu et la mise en scène. J'ai néanmoins écrit
Objets à la même époque, pièce sur le
corps-objet puisque d'une part les comédiens y jouent des objets, et d'autre part puisque le thème de fond est celui de l'inceste et du
non-dit.
En 2003, j'ai aussi obtenu une
Maîtrise de Biologie des populations et des Écosystèmes. La science est d'ailleurs un élément récurrent dans mon travail d'artiste, tant au niveau de l'écriture (personnage de
Humanité(s) qui répète sans cesse que "dans notre corps il y a plus de bactéries que de cellules à nous", thème de
Papier Ciseaux qui traite de l'écologie...) que du jeu (spectacle
Objectif 2038 avec
Fun Science,
DVD sur le développement durable avec la ville de
Chalon-sur-Saône...).
Formation non-universitaire :J'ai principalement
côtoyé trois écoles :
Entre 1998 et 2002, je fais mes armes au sein de de la
Ligue Universitaire D'Improvisation de
Besançon. Pendant cette période, j'ai eu l'occasion de participer à de nombreux matchs et spectacles
Le temps d'un procès, avec, je l'avoue, une nette préférence pour les spectacles, plus libres, moins dans l'esprit "sportif". Je garde de cette époque la liberté de l'improvisation, le plaisir de la spontanéité. Durant cette période, j'ai fait un certain nombre de stages avec la
LUDI et
l'ARTI (dont un sur la voix qui fut simplement fabuleux).
Mais au bout de 4 ans j'ai ressenti le besoin d'approfondir mon travail des personnages et je me suis inscrite au
Théâtre Alcyon de
Besançon pour des sessions "clowns et diables" ainsi que "théâtre et danse". J'ai beaucoup apprécié cette année passée à Alcyon pour deux raisons, d'une part les participants étaient majoritairement des intermittents qui venaient s'y ressourcer, d'autre part le metteur en scène qui nous dirigeait reste pour moi l'un des meilleurs que j'ai
côtoyé.
Courant 2003, j'ai quitté Besançon pour Caen où je suis rentrée à ACTEA en formation professionnelle pour comédiens. Je garde d'ACTEA un souvenir mitigé car si c'est une période essentielle dans ma formation de comédienne (notamment un souvenir magnifique d'un stage sur la folie où j'ai ressenti un réel plaisir à jouer des choses qui seraient totalement insuportables dans la vie réelle) c'est aussi une période où j'ai appris qu'il existe des metteurs en scène qui poussent le concept "actors studio" beaucoup trop loin (élèves s'évanouissant d'épuisement, craquant psychologiquement sous la pression d'un de nos professeurs)... Mais l'intensité de cette formation fait que ce fut une année essentielle.
Ma formation ce sont aussi tous les metteurs en scène et comédiens que j'ai pu croiser au gré des spectacles que ce soit comme comédienne ou comme spectatrice... Je les remercie tous.